18 junho 2008
Dany
Entretien avec Daniel Cohn-Bendit
Comment expliquez-vous la montée du non en Irlande ?
Par la folie de ce genre de référendum. On est dans des sociétés à logique égoïste. Les Irlandais qui disent non à l'Europe, c'est comme la Ligue lombarde qui rassemble 40 % des électeurs dans le nord de l'Italie pour ne pas payer pour le sud du pays. Pourquoi dire oui à quelque chose qui oblige à partager ce qu'on reçoit avec les nouveaux membres de l'Union que sont les pays de l'Est ?
La réaction basique est de protéger ses propres acquis. Dans le processus qui existe aujourd'hui avec la réforme de la PAC - politique agricole commune - , les Irlandais savent, comme les Français, qu'ils ne seront plus protégés comme avant, qu'ils devront faire un effort pour renflouer les caisses de l'UE, qu'ils devront payer et non plus recevoir. Il faudrait qu'un référendum ait des conséquences : si on dit non, on sort de l'Europe.
Citação de Isabel Paterson:
É evidente que o humanista propõe-se é fazer o que ele considera ser bom para todos. É neste ponto que o humanista prepara a guilhotina.
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